Le 29 novembre prochain, le PFFF ! revient pour une 3e édition à la CCM Jean Gagnant de Limoges. Au programme, des courts-métrages entre 3 et 15 minutes, dont une sélection spéciale de films du Limousin, des rencontres et des conférences avec des réalisateurs, producteurs et bon nombre d’acteurs du milieu du cinéma.
Depuis maintenant 3 ans, le festival « Pleins Feux sur le film francophone », ou PFFF ! pour les intimes, nous amène à la découverte du court-métrage ; un format cinématographique auquel bon nombre de réalisateurs, acteurs ou autres travailleurs du septième art se sont prêtés à l’exercice au début de leur carrière. Et pour cette troisième édition, ils seront donc 17 à nous présenter leurs courts-métrages à la CCM Jean Gagnant.
Des réalisateurs et des acteurs de tous horizons et aux genres bien différents qui espèrent tous glaner l’un des trois prix du « PFFF ! » « Cette année, la sélection a été difficile, on a reçu beaucoup de productions de qualités et de genres différents. Comédie, animation, thème plus sombre, on retrouve de tout. Avec le jury, nous en avons retenu 17, répartis en trois catégories : « Film francophone », qui récompense des films en français ; « Film limousin », qui comme son nom l’indique vient récompenser des productions locales. Enfin, le prix Pleins Feux, qui réunit des court-métrage sur un thème imposé. Cette année, c’était « l’étincelle », et le moins qu’on puisse dire, c’est que nos concurrents ont su innover ! », se réjouit Fabrice Garcia-Carpintero, organisateur et fondateur du « PFFF ! ».
Amener quelque chose de différent
Pour le fondateur du PFFF, Fabrice Garcia-Carpintero, la passion de l’image et de la vidéo commence très tôt. En 2006, il se lance d’abord dans la littérature avec sa maison d’édition « Black Out » et commence en parallèle ses premiers pas comme comédien sur les planches de théâtre mais sa passion pour le cinéma et des caméras le rattrape très vite.
En 2019, il participe à sa première production cinématographique, « Imposteurs », réalisé par Laurent Moreau. L’année d’après, en pleine pandémie de la Covid, il réalise son premier court-métrage, « Perturbation » ; un film nommé dans plusieurs festivals, dont le « Battle Festiv’Art » de Limoges où il reçoit le prix du public. « Ce festival a disparu en 2020, je me suis rendu compte du vide laissé, mais aussi de l’opportunité que m’avait donnée ce prix. Gagner un festival, au-delà du prestige, ça apporte surtout une visibilité, et c’est très utile pour des jeunes réalisateurs ou acteurs, car ça ajoute plus de légitimité aux yeux des producteurs au moment de vendre leur projet. C’est de là que j’ai eu la volonté de créer le « PFFF ! ». On voulait un nom qui marque les gens, c’est pour ça qu’on a choisi pleins feux et surtout pour ce diminutif qui donne l’impression qu’on souffle ! », s’amuse Fabrice Garcia-Carpintero.
Prendre le meilleur de partout
Côté programmation, Fabrice a pioché ses inspirations dans les différents festivals auxquels il a participé. « On a pris le meilleur de chacun et on l’a fait à notre sauce. Par exemple, on a décidé de dédier une demi-journée à la diffusion des films, ce qui nous permet d’organiser des conférences et d’autres animations sur le reste de la journée. Pareil, nous tenons à ce que les réalisateurs qui présentent leurs films soient présents, car ça permet de les interroger sur leur vision et de mieux comprendre le projet », explique l’organisateur.
Et justement, ces rencontres sont l’un des grands « plus » du festival. Par exemple, pour les jeunes limougeauds qui se rêvent futurs cinéastes, une conférence en présence de plusieurs réalisateurs abordera la question de : comment réaliser son premier film ? « Notre objectif, c’est de s’adresser à un public varié, pas seulement aux professionnels du cinéma. C’est pour ça qu’on maintient l’accès ouvert aussi bien à ceux qui ont déjà un pied dans le milieu qu’au petit nouveau », détaille Fabrice.
Autre animation qui sera bien utile aux futurs grands noms du cinéma : une session Pitch, exercice compliqué mais pourtant inhérent au milieu. « C’est toujours un moment de stress dans notre milieu. Il faut être concis, mais en même temps développer le scénario. Il faut aussi que ça soit accrocheur, tout en trouvant les mots justes, le tout, en un temps très limité. Cette année, ils seront 6 à présenter leur projet de court-métrage, devant des producteurs, qui seront dans le jury ! », explique l’organisateur du PFFF !.
L’après-midi, le festival diffusera donc les 17 films en concurrence, et un film hors catégorie, avant la remise des prix. Les spectateurs peuvent aller et venir pendant les différents entractes des sélections.
Le programme complet du festival (entrée libre, CCM Jean Gagnant Limoges)
- 9h : « La parole aux jeunes », diffusion de courts-métrages et clips tournés dans le cadre d’ateliers d’éducation à l’image, notamment le film « Quand je serai grand.e » écrit, joué et réalisé par les jeunes de l’IME de Felletin ou des clips réalisés aux Coutures ou au Val de l’Aurence
- 10 h : table ronde sur le thème « fabriquer son premier film », en présence, notamment, de deux réalisateurs, un producteur, un directeur de production, un échange organisé par l’Agence Livre Cinéma Audiovisuel de Nouvelle-Aquitaine (ALCA)
- 11h30 : « Pitch session », présentation de 6 projets portés par de jeunes réalisateurs devant les professionnels de la journée
- 14h : sélection de film francophone puis échange avec les réalisateurs
- Crâne – Marion Guerrero (15 min 25)
- Jus d’orange – Alexandre Athanée (13 min 45)
- Absurde – Benjamin Sébire (8 min 55)
- Ma chère Michelle – Pierre Metton (8 min 31)
- Furies – Tony le Bacq (13 min 30)
- 15 h 15 : Sélection film limousin puis échange avec les réalisateurs
- 5h59 – Aimy Vaillant et Robin Bonafy (13 min)
- Vie d’café – Johan Beverini et Marine Astier (3 min 21)
- L’instinct d’amitié – Léo Montibus (13 min)
- La ville s’endormait – Benjamin Grenat Labonne – 6 min 47
- Le gracieux – Elliot Tahir, Raphaël Boyer, Julien Coulaud, Loup Berche, Manou Léa Kouo, Violette Billard, Nyx Riem, Maxime le Bon, Virginie Dousseaud, Sara Rouchette et Marie Fostier (14 min)
- La Belle et l’ours – Elliot Tahir et Baptiste Bigot (3 min 01)
- 1808 – Léa Miguel et Benjamin Grenat Labonne (10 min 04)
- 16 h 35 : Sélection « Pleins Feux » puis échange avec les réalisateurs
- Le Bush Diving – Ayrton Jacquemin et Pierre Kurgan (7 min 41)
- End less – Fabian Jestin (11 min 55)
- Shut-up and dance – Cheik Ahmed Thani (14 min 46)
- Fortissimo – Victor Cesca (14 min 33)
- Étoile de mer – Alissar Derwiche, Costa Micheletti, Yohji Suzana (7 min 07)
- 17 h 45 : Hors sélection
- La loi des séries – Olivier Guérin et Christophe Pujol (12 min 56)
- 18h : Remise des prix
