La Corrézienne Amélie Lecourt était sur la ligne de départ du « Marathon pour tous » des Jeux olympiques de Paris 2024, le samedi 10 août à 21 heures dans les rues de la capitale. De retour « au pays », elle nous a raconté cette expérience unique qu’elle a réalisée en 3h21. Rencontre avec cette « finisheuse ».
Il y a des noms qui ne s’inventent pas : Amélie Lecourt. Il y a aussi des rendez-vous qui ne se manquent pas : le « Marathon pour tous » des Jeux olympiques de Paris. Et il y a des images de foule et de lumières qui restent en tête à vie. La Haute-Corrézienne Amélie Lecourt court depuis de nombreuses années. Elle a même déjà couru le Marathon de Paris en 2023. Mais l’expérience qu’elle a vécu la semaine dernière devrait rester dans sa mémoire comme l’une des plus belles courses de sa vie de sportive : faire partie des 20.024 coureurs à traverser la capitale en plein Jeux olympiques.
« Je suis encore sur mon nuage », admet la jeune femme de 28 ans, les cuisses encore un peu courbaturées. « J’ai commencé la préparation de ce marathon un peu tardivement », reconnait celle qui a été tirée au sort pour s’inscrire en mars dernier. « Mais le temps frais du mois de juillet m’a permis de m’entraîner sans trop souffrir de la chaleur. »
Alors samedi soir dernier, à 21 heures, au pied de l’Hôtel de ville de Paris, l’Usselloise était prête à en découdre. « J’avais très peur quand même car c’était une course de nuit, il fallait tout anticiper, la chaleur, l’hydratation … Et il y avait deux grosses côtes mais j’aime bien le dénivelé. Venant de Corrèze, on sait ce que c’est les côtes ! », sourit l’athlète.
L’Opéra, rue de Rivoli, le Louvre, le château de Versailles … La Corrézienne a vu les paysages parisiens nocturnes défiler sous yeux. « À Versailles, l’expression “C’est pas Versailles ici” a pris tout son sens tellement c’était éclairé ! », sourit la coureuse avant d’ajouter : « C’était magique, et puis il y avait du public partout, ça m’a porté ! » Une ferveur qui l’a en effet portée jusqu’aux derniers kilomètres. « Ils étaient longs », se souvient-elle. « On voit la Tour Eiffel qui brille dans cette ligne droite et tout le monde sur la fin de parcours, ça m’a donné des ailes mais il ne fallait pas trop les brûler non plus. »
Finalement, Amélie Lecourt est bien arrivée aux Invalides et a bouclé ses 42,195 km en 3h18 d’effort. « C’était incroyable, une vraie fête populaire, c’est des souvenirs de dingue », conclut la sportive corrézienne qui a désormais de nouveaux objectifs plus locaux prochainement : « J’aurais bien aimé faire le trail du Sancy mais il n’y a plus de dossard. Par contre je vais faire le trail à la maison, le « Diège et collines » près du lac de Ponty à Ussel, ce sera très bien ! ».