L’INA vient de republier un long entretien avec Pierre Desproges, en 1984, dans lequel l’humoriste revenait avec nostalgie sur son enfance en Limousin, à Châlus, berceau de sa famille paternelle. Un beau moment dans lequel le « trublion radiophonique » se livre sans fard mais non sans humour sur ses liens avec la terre de ses ancêtres.
Françaises, français, belges, belges, limousines, limousins… S’il est né et a passé la majeure partie de sa vie en région parisienne, l’humoriste Pierre Desproges a bien souvent évoqué ses racines limousines dans ses réquisitoires satiriques du « Tribunal des flagrants délires » ou dans son roman loufoque aux allures de thriller « Des femmes qui tombent ». Il ne reste pourtant que peu de traces des liens entre l’illustre humoriste (souvent copié, jamais égalé) et la terre de ses origines, Châlus (87230), où le collège porte toutefois son nom.
Ce week-end, l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) a mis en ligne un long entretien, réalisé par FR3 Limoges en octobre 1984, dans lequel Pierre Desproges revient sur son enfance à Châlus, à l’occasion des vacances d’été chez ses grands-parents mais aussi au cours des deux années scolaires qu’il effectua en Haute-Vienne lorsqu’il a été « mis au vert » par ses parents après la détection d’une primo-infection tuberculeuse.
Des souvenirs et confessions nostalgiques d’un Pierre Desproges, presque sans malice, aux anecdotes de celles et ceux qui l’ont connu à Châlus, notamment son institutrice de l’époque, Mme Doriat, on mesure bien tout l’attachement que l’humoriste portait au Limousin.
Pierre Desproges à Châlus, un enfant du Limousin
Décédé en 1988, Pierre Desproges continue d’inspirer de nombreux humoristes et de faire rire des milliers d’auditeurs qui réécoutent avec délectation ses tirades légendaires dans lesquelles il mêlait finesse d’esprit, plume caustique et humour noir pour nous invitait à rire de tout.
Pour réécouter « les Réquisitoires », « les Chroniques de la Haine Ordinaire » ou revoir les « Minute Nécessaire de Mr Cyclopède », vous n’avez qu’à vous rendre sur la chaine INA Pierre Desproges. Etonnant, non ?
