Connue et reconnue pour la qualité de ses cuirs et le savoir-faire de ses maroquiniers, la Haute-Vienne abrite une filière « cuir » encore très dynamique et qui a su laisser passer l’orage de la mondialisation en misant sur la qualité et le « Made in France ».
En Haute-Vienne, on travaille le cuir depuis longtemps, très longtemps puisque la tradition de la tannerie y remonterait au XIème siècle. Plus récemment, même si l’on parle de la fin du XIXème et du début du XXème siècle, les chausseurs et gantiers haut-viennois ont acquis une reconnaissance internationale par la qualité exceptionnelle de leur produits grâce à la combinaison entre des matières premières de qualité et un savoir-faire d’excellence.
Si la production industrielle a tremblé, et tremble toujours, en France avec la mondialisation, les maroquiniers locaux ont eu la bonne idée de faire la course à la qualité plutôt qu’à la quantité. Bien leur en a pris puisqu’ils demeurent aujourd’hui des références mondiales et sont considérés comme l’un des fleurons du « Made in France ».
En maintenant une production locale, ils ont contribué au développement et à la bonne dynamique actuelle de la filière cuir en Haute-Vienne et continuent d’ailleurs à former des apprentis aux savoir-faire traditionnels. On voit aujourd’hui émerger de nouveaux créateurs qui perpétuent ou réinventent les usages du cuir, une matière première résolument durable.
C’est à la rencontre de différents acteurs de la filière cuir de Haute-Vienne que nous emmène, à travers un beau reportage, le dernier épisode de l’émission « Néo » proposée sur la chaine de la région Nouvelle-Aquitaine.
A noter que le projet de création de la « Cité du Cuir » à Saint-Junien est toujours en cours et que l’ouverture est prévue pour le milieu de l’année 2024 et que, comme mentionné à la fin du reportage, plus de 2000 postes seront à pourvoir dans les métiers du cuir d’ici 3 ans.
