« Montés » à Paris pour se faire entendre par le Ministre des Transports, des dizaines d’élus et chefs d’entreprises du Limousin et de l’Auvergne, accompagnés de centaines d’usagers, ne décolèrent pas après avoir été « snobé » par Philippe Tabarot…
Rares sont les sujets qui font consensus chez les élus de tout bord mais ils étaient pour une fois unis sous la même bannière sur le parvis de la gare d’Austerlitz. Partis dans la matinée, de Clermont et de Cahors, à bord de deux « trains de la colère », la cohorte d’élus locaux du centre de la France comptaient bien être reçu par Philippe Tabarot, ministre des transports, pour exposer leurs doléances et obtenir des garanties pour l’avenir des lignes Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont.
Mais à leur grand désarroi, le ministre n’a pas daigné les recevoir, laissant le soin à deux de ses collaborateurs de répéter aux visiteurs ce qu’il publiait au même moment, et alors que la réunion n’était même pas terminée, dans un communiqué de presse. Logiquement, les élus ont alors décidé de quitter la réunion, dénonçant une « humiliation » de se voir ainsi snobés malgré leur présence au sein même du ministère.
Face a ce manque de considération manifeste, l’ensemble des élus et associations d’usagers (Urgence POLT, Objectif Capitale, Collectif des usagers de la ligne Clermont-Paris…) ont donc retrouvé la province dépités mais avec la ferme volonté de ne pas abandonner le « combat » contre l’enclavement croissant du centre de la France et des bassins de vie à proximité des deux lignes.